Les églises de la paroisse

La paroisse Saint François regroupe les clochers Saint Vincent de Paul, Christ Roi, Saint Maclou, Sainte Thérèse et l’espace Saint Pierre sert de lieu de réunion.

L’église Saint Vincent de Paul

L’église Saint-Vincent-de-Paul, au Crétinier, de Paul Destombes, a été construite en 1897, détruite en 1992 et reconstruite en 1993.

 

Le Christ Roi

Le Christ-Roi n’a pas de clocher, conformément au cahier des charges imposé à l’architecte, Édouard Gontier, un Wattrelosien, de façon à ce que « l’église définitive puisse ensuite servir de salle des fêtes ». « L’église, au coeur d’un mail piétonnier magnifique, a su garder sa place dans le quartier ». Et s’il est relativement difficile de localiser l’église par son absence de clocher, la façade est très facilement reconnaissable grâce à son imposante et élégante statue du Christ-Roi, oeuvre de Georges Serraz. Ce dernier est aussi l’auteur de la statue de la Vierge à l’Enfant. Les habitants ont toujours été attachés à l’église du Christ-Roi, qui a pu être construite dans les années 1930 grâce à une collecte de fonds privés et à la donation d’un terrain par la famille Delecourt, sur lequel était installée leur briqueterie.

L’église Saint Maclou

Saint-Maclou est la plus ancienne église de la ville. L’église précédente datait de 1621 mais était devenue trop exigüe et menaçait de s’effondrer, elle fût détruite en 1878 pour faire place à un édifice plus vaste, répondant au développement de la ville.

La première pierre de Saint-Maclou fut posée le 12 juillet 1877, sur un terrain cédé par Henri Pollet. Bâtie en style néo-romain, en briques avec ornement de pierre, sur les plans de l’architecte Maillard, elle affecte la forme d’une croix grecque. L’ornement intérieur mérite une mention : autel, fresques, vitraux et particulièrement le coeur du maître-autelven marbre blanc et bronze du sculteur Verlinde, oeuvre courronnée de deux médailles d’or à l’exposition universelle d’Anvers en 1885.

En 1952, l’édifice a été restauré complètement. Il s’est enrichi, notamment, de deux grandes fresques (6,80*3,80) peintes par le chamoine Pruvost sur le thème de la charité (la multiplication des pains et la pêche miraculeuse). De 1992 à 2005, ce vaste édifice eut droit à une rénovation de grande ampleur (remise en état de la charpente et des ardoises, ravalement des façades, pose de trois nouvelles portes en chaîne massif, restauration des 65 vitraux, peintures intérieures, etc…) à tel point que l’église obtient le ruban du patrimoine en 2005, pour les rénovations faites.

L’église Saint-Maclou est le monument emblématique de la ville, et trône sur la grand-place. En 2007, on fête les 125 ans de l’église et diverses manifestations et célébrations ont eu lieu.

L’église Sainte Thérèse

L’histoire de l’église Sainte-Térèse a commencé en 1926 lorsque l’Abbé Pierre Delebart fut contacté par l’évêché pour fonder une nouvelle paroisse dans le quartier du Laboureur à Wattrelos.

En effet, cette partie de la ville ne possédait pas encore son propre lieu de culte. A l’époque, Wattrelos connaît un essor démographique important. L’implantation de nombreuses industries à Roubaix attire une nouvelle population s’installant à Wattrelos.

Le financement de l’édifice sera assuré aux deux tiers par la fortune personnelle de l’Abbé Pierre Delebart et sa famille, le tiers restant par les dons de paroissiens. Le terrain fur acheté par un comité d’industriels et offert dans le but d’y construire l’église. La première pierre fut posée le 15 mai 1927 par Monseigneur Jansoone, évêque auxiliaire, et l’église fut ouverte au culte le 5 mai 1929 après la bénédiction de Monseigneur Liènard, évêque de Lille.

L’église Sainte Térèse est de petite dimmension (41,62m * 16,26m). D’inspiration néo-romane, l’église est bâtie suivant un plan basilical qui n’a guère varié de celui des édifices religieux du Moyen-Âge. Charles Bourgeois, l’architecte, a apporté uen touche Art Déco dans le traitement de la décoration.

L’église de Wattrelos fut la première église du diocèse de Lille a être dédiée à Sainte-Thérèse. L’église regorge de curiosités, notamment l’omniprésence de la rose, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Sainte-Thérèse disait : « A ma mort, je ferai tomber une pluie de rose », on retrouve l’élément décoratif sur les frises en céramique, les confessionaux, les voûtes, etc…

L’église est classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et attire beaucoup de visiteurs.

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